L’Homme et la Femme en Astrologie

L’Homme et la Femme en Astrologie, InfoMistico.com

Le Caractère Sacré du Nombre 7

Découle d’être une fraction du mois lunaire de 28 jours ; ce dernier nombre, le 28, avait également un caractère sacré pour être le cycle lunaire et le cycle menstruel de la femme.

Le calendrier julien, qui a changé le nombre de mois de 13 à 12, a conservé le mois comme unité, comme dans les calendriers les plus primitifs. Les jours de la semaine étaient associés aux Titans, c’est-à-dire aux dieux planétaires :

  • Le Soleil (dimanche)
  • La Lune (lundi)
  • Mars (mardi)
  • Mercure (mercredi)
  • Jupiter (jeudi)
  • Vénus (vendredi) et
  • Saturne (samedi)

Patrons des différents métiers et professions dans l’ancienne Sumer, où nous avons les plus anciennes références grâce à leur habitude d’écrire sur des tablettes d’argile qui ont préservé jusqu’à nous de nombreuses connaissances datant de jusqu’à 15 siècles avant notre ère.

Mythologie et Astrologie

Pour comprendre les relations entre mythologie et astrologie, il est d’abord nécessaire de savoir que les mythologies grecque, babylonienne et biblique, à la lumière des recherches historiques et archéologiques modernes, se réconcilient difficilement avec les idées et interprétations psychologiques de C. Jung et son école.

Il faut tenir compte que les sociétés d’où sont originaires ces récits mythiques : principalement la Sumer et la Grèce préhellénique (c’est-à-dire la Grèce avant et pendant les diverses invasions des peuples connus sous le nom d’Hellènes : les Ioniens, les Achéens et les Doriens).

N’étaient pas précisément des sociétés primitives à la mentalité infantile qui donnaient forme littéraire à des archétypes de leur inconscient ou à d’autres rêveries psychiques. Ces sociétés étaient très développées et possédaient une organisation politique, religieuse et bureaucratique très sophistiquée.

Elles étaient des sociétés urbaines, avec des systèmes politiques et religieux jouissant d’une grande tradition, avec des systèmes économiques et juridiques analogues aux actuels, avec des registres publics pour les transactions commerciales et les titres de propriété, avec une éducation régulière de différents niveaux et des techniques de construction et d’agriculture avancées.

Ainsi, ni la Crète minoenne, ni la Grèce mycénienne, ni Sumer, ni l’Égypte pharaonique ne peuvent être identifiées aux débuts de la civilisation humaine, bien qu’elles soient les plus anciennes civilisations connues en Occident.

Elles étaient déjà dans des phases évoluées et, par conséquent, il ne semble pas possible d’appliquer à leurs constructions mythologiques les catégories psychologiques de Jung.

Étude de la Mythologie et sa Relation avec l’Astrologie

Il est en effet bien plus raisonnable d’aborder l’étude de la Mythologie et de sa relation avec l’Astrologie en considérant les populations de Grèce et d’Asie Mineure comme étant plus proches de nous dans leurs préoccupations et ambitions, peut-être plus enclines à utiliser le langage poétique de la métaphore et de l’allégorie.

Des sociétés rurales en processus d’urbanisation, avec de grandes et petites villes, confrontées à toute la problématique et les contradictions que cela implique, soumises à d’importants flux migratoires, certains contrôlés, d’autres moins, certains pacifiques et d’autres ressemblant à de véritables invasions, avec leurs luttes sociales, de classe, ethniques, religieuses et de tout autre type, comme à tout moment de l’histoire de l’humanité.

Une grande partie du mythe n’est rien d’autre que de la propagande politique exprimée de manière poétique, dont les clés sont aujourd’hui difficiles à discerner clairement. Comme toute propagande, elle déforme, exagère et ment délibérément lorsqu’il le faut, différant selon qu’elle est formulée par le camp des vainqueurs ou celui des vaincus, mais certains des mythes les plus connus ont été très bien étudiés, si bien qu’il n’est pas nécessaire de recourir à une quelconque explication psychologique.

Archétype de la Mort

On décrit souvent Persée comme l’archétype de la mort, ce qui n’est pas très éloigné de la réalité.

Historiquement, Persée représente un chef spécifique ou, de manière générale, les chefs helléniques qui ont envahi la Grèce lors de la dernière phase des invasions progressives, détruisant systématiquement tout vestige de la civilisation grecque trouvée sur leur chemin.

C’est pourquoi Persée “le destructeur” est facilement associé à la mort.

Dans le récit mythique de Persée, il est dit qu’il a tué la Chimère, décapité la Gorgone et dompté le cheval Pégase, qui était le fils de la Gorgone…

C’est-à-dire que la Gorgone, ou la Déesse elle-même, les avait créés, les élevant et les soignant dans les étables de ses temples, de sorte qu’ils étaient si rapides qu’ils semblaient porter des ailes, symbole de leur caractère sacré.

Il est clair que les Hellènes ont remplacé le calendrier des autochtones (la Chimère est un emblème du calendrier des trois saisons, représenté par un animal composé de trois parties d’animaux différents, chacune représentant une saison de l’année) par leur propre calendrier, celui des envahisseurs.

La domestication de Pégase s’explique par le vol des chevaux sacrés que possédaient les temples de la Grande Déesse, et enfin, la décapitation de la Gorgone (masque rituel des prêtresses de la Grande Déesse) est une allusion claire à l’élimination de la direction féminine des temples, au remplacement des prêtresses par des prêtres et à la réduction des prêtresses survivantes en simples servantes ou prostituées au service des temples.