Signification et Origine de la Bénédiction Baroukh

Signification et Origine de la Bénédiction Baroukh, InfoMistico.com

« Baroukh », plus qu’une simple bénédiction, est la reconnaissance de Dieu comme source de tout dans le judaïsme. Lorsque nous bénissons, nous ne faisons pas seulement l’éloge ; nous nous souvenons et remercions pour les dons divins qui enrichissent nos vies de sens et de connexion.

Bénédiction après le repas : Pratique de gratitude

Parmi les nombreuses bénédictions du judaïsme, l’emblématique expression « Baroukh » est souvent entendue.

Bien que traduit littéralement par « béni », nous ne bénissons pas Dieu continuellement, comme il pourrait y paraître à première vue. Dieu a-t-il vraiment besoin de nos louanges?

C’est là que réside l’essentiel : Baroukh et bereikha, signifiant source (spécifiquement là où l’eau s’écoule), partagent des racines linguistiques.

En prononçant la bénédiction, nous reconnaissons que tout dans l’existence provient d’une source : Dieu. Ainsi, plus qu’une louange, c’est une reconnaissance. C’est un rappel que Dieu est la source primordiale de nos vies, y compris de la nourriture que nous consommons.

Ainsi, en prononçant la Bénédiction Après le Repas ou bentching, nous admettons et valorisons que ce que nous consommons est un don divin. Et c’est cette reconnaissance qui nous remplit de joie et de gratitude. Mais clarifions quelque chose :

Dieu n’a pas besoin d’entendre nos remerciements, c’est nous qui avons besoin de les exprimer. La nourriture, dans ce contexte, devient un pont qui nous connecte au transcendantal.

Connexion et gratitude : L’essence des traditions juives

À l’approche du Shabbat, de Yom Tov ou lors d’autres festivités, avant le bentching on chante le Shir Ha-ma’alot, un psaume de l’auteur roi David qui commémore le retour du peuple juif de son exil en Terre Promise. Et bien qu’il existe des mélodies traditionnelles pour cela, c’est un hymne si versatile que, si vous ne connaissez pas les mélodies traditionnelles, n’importe quelle mélodie venant de votre cœur sera appropriée. Dieu, après tout, comprend le langage de l’âme et toutes les langues terrestres.

Et juste avant cet acte de gratitude, une petite cérémonie a lieu : Maim A’haronim, le lavage des bouts des doigts. Imaginez-vous approcher un objet de grande valeur : une œuvre d’art, un nouveau-né…

Avant de le toucher, vous vous assurez que vos mains sont propres. Ainsi, avec Maim A’haronim, nous reconnaissons que avant de nous connecter et de remercier Dieu, nous devons nous purifier.

Dans cette tradition simple mais profonde, on peut voir l’essence de l’humanité : reconnaître, remercier et se connecter. Et, même s’il existe des ustensiles spécifiques pour la cérémonie, leur véritable valeur réside dans l’acte, et non dans l’objet.

Car, en fin de compte, tout ce qui est nécessaire est un verre, de l’eau et un cœur disposé à être reconnaissant.