La Fête Juive de Pourim : Histoire et Signification

La Fête Juive de Pourim : Histoire et Signification, InfoMistico.com

Célébrer la Joie de Pourim : Une Journée Sans Restriction Religieuse

Pourim offre une occasion unique aux Juifs de tous âges et de toutes origines d’exprimer la joie sans la nécessité d’un cadre religieux strict. Les observances juives impliquent normalement une réflexion intense et sérieuse, laissant peu de place à la célébration et au plaisir.

Pourim est une occasion d’embrasser le côté joyeux de la vie. C’est un moment où la liesse et la gaieté sont à la fois acceptées et encouragées, les célébrations traditionnelles incluant la consommation de boissons alcoolisées « ad-lo-iadah » (jusqu’à ne plus pouvoir distinguer) jusqu’à ne plus pouvoir différencier la malédiction de Haman (le méchant) et la bénédiction de Mardochée (le héros).

Célébrée annuellement, Adloïada est une parade publique qui marque la joyeuse fête de Pourim. Les enfants descendent dans les rues d’Israël vêtus de costumes et de masques pour commémorer la victoire du peuple juif sur ses ennemis. Pendant ce temps, nous sommes rappelés d’embrasser la joie et l’espoir, et de célébrer la vie malgré les difficultés qui peuvent se présenter sur notre chemin.

Célébrez Pourim : Plongez dans la Tradition Juive et la Joie Bruyante !

Le proverbe yiddish, “Purim iz kain ióntev nit,” implique que Pourim est plus qu’une simple fête régulière — c’est une expérience spirituelle.

Célébrez Pourim avec une gaieté joyeuse ! Profitez d’une journée festive de loisirs et de divertissement qui n’a pas son pareil dans les autres célébrations religieuses. Agitez vos crécelles, sirotez vos boissons, chantez des chansons et marchez dans les rues avec des troupes masquées pour honorer cette occasion spéciale.

Dans certaines communautés juives orientales, Pourim est célébré par une parade cérémoniale autour d’une représentation de “Haman Harasha” (Haman le Méchant). Après la lecture du Livre d’Esther – la Meguila – est terminée, les enfants se rendent dans la cour centrale, enfonçant un piquet et y suspendant une poupée remplie de paille et de chiffons.

La congrégation se joint alors à une expression de mépris pour le personnage de Haman, frappant des mains et criant “Haman Harashah !” Durant la lecture de la Meguilat Esther, qui contient le livre d’Esther de la Bible, enfants et adultes montrent leur enthousiasme pour l’histoire en frappant des mains, en tapant des pieds et en agitant des crécelles chaque fois que le nom de Haman est mentionné.

Expérimentez le Drame Palpitant de la Meguilat Esther : Une Histoire Captivante Que Vous n’Oublierez Pas de Sitôt.

“La Meguilat Esther” ne suit pas le rythme serein du Livre de Ruth – c’est un drame prenant, se déroulant comme un roman et qui vous tiendra en haleine !

L’intrigue avance à un rythme rapide et dynamique avec des rebondissements inattendus qui maintiennent l’attention du public. Par exemple, dans une scène, la reine Vashti organise un grand banquet au palais mais est rapidement jugée et déposée par le roi Ahasuérus (Ahashvérosh).

L’histoire d’Esther est celle d’une humble orpheline qui contre toute attente, devient reine du royaume. Pendant ce temps, Haman, le Grand Vizir, est forcé de conduire Mardochée à travers les rues de la ville sur son cheval.

Dans les provinces, les Juifs, qui jeûnaient et pleuraient auparavant, célèbrent maintenant au milieu d’une grande joie. Cependant, tout cela ne se déroule pas en silence mais est accompagné d’un grand vacarme.

Haman conduit Mardochée dans une parade tandis que les hérauts courent avec excitation portant le décret royal. À Suse, la capitale de la Perse, une grande joie submerge tout le monde alors que Mardochée sort du palais enveloppé dans une robe pourpre et portant une couronne dorée.

La “Meguila” est une histoire qui passe rapidement d’un point culminant à l’autre, gardant le public en suspense du début à la fin.

La célébration de Pourim n’est pas seulement une fête mais aussi un drame qui se déroule en plusieurs actes, avec son prologue et son épilogue. Dès la veille de la fête, il y a une atmosphère d’anticipation. Ce jour-là, en particulier, est connu sous le nom de “Zechor”, où la “Parasha” (épisode ou fragment de la Torah) du même nom est lue dans les synagogues : “Souviens-toi”.

Le symbolisme d’Amalek et l’importance du tribut “makhatzit hashkel” lors de la fête de Pourim

Le thème en question fait référence à la mémoire d’Amalek, un peuple qui a harcelé les Israélites dans le désert et a été vaincu par Moïse et son peuple.

Dans la culture juive, Amalek symbolise tous les ennemis qui ont tenté de nuire au peuple juif à travers l’histoire. Aujourd’hui, certains Juifs observants réagissent avec fureur lorsqu’ils entendent la phrase “Ki majeho emcheh et zecher Amalek mithachat hashamayim” (“Car je vais sûrement effacer la mémoire d’Amalek de dessous les cieux”), frappant sur des tables et des murs en répudiation.

Le deuxième prologue de la fête juive de Pourim est commémoré à la date connue sous le nom de “Taanit Esther”, également appelé “Jeûne d’Esther”.

Quant au début du drame principal, il a lieu seulement l’après-midi de “Taanit Esther”, après la prière du soir (“maariv”), avec la lecture du texte sacré “Meguila”. Avant “maariv”, cependant, une cérémonie symbolique d’une grande importance a lieu : le paiement du “majatzit hashekel”, une ancienne monnaie équivalente à la moitié d’un shekel.

Le tribut connu sous le nom de “majatzit hashekel” était une obligation pour tous les Juifs de plus de 20 ans qui souhaitaient faire des offrandes dans le “Bet Hamikdash”, le Temple de Jérusalem. La nouvelle année dans le Temple commençait au mois de Nissan, mais quatre semaines avant, le paiement du tribut en question était effectué.

Selon le Talmud, “Be-echad ba-Adar mashmiin al hashekalim” (“Le 1er du mois d’Adar, l’annonce des ‘shekalim’ est faite”), indiquant que l’annonce du paiement du tribut était faite au début du mois d’Adar.

L’importance du Temple de Jérusalem dans la fête de Pourim : traditions, coutumes et symbolisme

Bien que plus de 1900 ans se soient écoulés depuis la destruction du Temple de Jérusalem, pour la communauté juive, le “Bet Hamikdash” reste un symbole de pensée, de foi et d’espoir. À la veille de la fête de Pourim, chaque Juif apporte sa contribution symbolique au Temple.

Les trois principales cérémonies de Pourim sont la lecture du texte sacré “Meguila”, l’envoi de cadeaux, en particulier de nourriture, connus sous le nom de “mishloach manot”, et la “seudah”, un dîner festif qui est le point culminant de la célébration.

Pourim se distingue des autres fêtes religieuses, non seulement par sa nature festive mais aussi par l’absence d’un ton spirituel désigné.

Des coutumes populaires et un folklore riche abondent dans cette région, pleins de dictons, d’anecdotes, de contes humoristiques, de discours et de blagues pour vous faire rire aux éclats. Des parodies et des moqueries pour toutes les occasions vous feront mourir de rire.

L’importance de Pourim aujourd’hui : un message d’espoir en temps de crise

Pendant plusieurs jours, connus sous le nom de “Yemei ha Pourim” ou “les jours de Pourim”, une période prolongée de divertissement est célébrée qui inclut à la fois le pré-Pourim et la veille ainsi que le jour de Pourim lui-même. Comme épilogue, il y a le jour de “Shushan Pourim”.

Ce dernier jour est particulièrement apprécié par les enfants, qui sont libérés de l’école élémentaire, également connue sous le nom de “cheder”, et ont l’opportunité de goûter à des friandises délicieuses.

Aujourd’hui, Pourim a une pertinence encore plus grande qu’autrefois, en raison de l’impact de la Shoah (Holocauste) et de l’extermination massive des Juifs en Europe, ainsi que de la création de l’État d’Israël. L’histoire dramatique de cette ancienne fête transmet un message puissant, qui résonne encore aujourd’hui :

Le message de Pourim est clair :

Les Juifs ne doivent pas perdre espoir en temps de crise, même lorsque la menace d’annihilation semble imminente. Le Livre d’Esther nous rappelle que “révach vehatzalah iaamod laiehudim,” c’est-à-dire “le soulagement et le salut viendront pour les Juifs.” Les Hamans du monde finiront par rencontrer leur destin sur la potence, tandis que les Juifs seront récompensés par “orah vesimchah vesasson vikar” (“lumière et joie, allégresse et honneur”), comme décrit dans le même livre.